«The Guard» («L’Irlandais») est un film début de John Michael McDonagh. Le garde — c’est un policier irlandais joué par Brendan Gleeson. Il s’appelle Gerry Boyle, il est le héros principal du film et il n’est pas un flic honnête. Vivant dans un coin perdu de l’Irlande, Gerry Boyle se permet trop. Il semble que les drogues et le commerce clandestin des armes à IRA soient quelque chose habituelles pour cet homme cynique. Peut-être il resterait le plus grand criminel dans son petit village, mais un jour des trafiquants de drogue choisissent ce village comme la place pour le débarquement de la cocaïne pour 500 millions de dollars. Dans le but de trouver les trafiquants un FBI agent arrive en Irlande — Wendell Everett (Don Cheadle). Au début le flic bougon n’aimait pas l’agent ainsi que Wendell Everett est un noir et le racisme «est la partie de la culture irlandaise». Mais vu que le coéquipier de Boyle est tué et le reste de la police locale a été corrompu par le baron de la drogue Clive Cornell (Mark Strong), l’Irlandais et l’Américain doivent trouver la langage commun pour éliminer les criminels.
Bien que John Michael soit l’aîné des frères McDonagh, il est entré dans le monde du cinéma de long métrage trois ans plus tard que son frère Martin. «The Guard», c’est un crime comédie noire et il n’a pas presque de lyrisme de «In Bruges» — le début de Martin McDonagh qui est plus célèbre aujourd’hui. À première vue il peut sembler que «The Guard» est une variation du film de Norman Jewison «In the Heat of the Night». Çà et là on voit la même chose — la querelle et ensuite la coopération entre un garçon intelligent noir et un flic raciste provençal dont manque de manières crée au début une barrière entre deux policiers. Mais cette comparaison est bien seulement au niveau de la fable. Premièrement, le héros principal de Jewison est un afro-américain, tandis que ceux de McDonagh est le blanc. Deuxièmement, Jewison tourne un film réaliste, tandis que McDonagh est l’auteur d’une satire non dissimulée. Si Rod Steiger chez Jewison se perd pour entrer complètement et très vraisemblable dans la peau de son personnage, Brendan Gleeson joue un personnage comique dès les premières minutes du film. Parfois son gros cynique débauché même ressemble beaucoup à Benny Hill — un comique britannique célèbre.
Dans une bande annonce du film McDonagh essaye de nous attirer par un sujet détective, mais en fait l’auteur est ballotté entre l’intrigue, les relations de deux flics et l’ouverture du caractère de Gerry. C’est pourquoi les étapes du rapprochement de deux héros sont schématiques mais en revanche on a donné deux scènes un peu facultatives avec la mère mourante de Gerry juste pour nous montrer ses côtes positives.
Pour John Michael McDonagh ayant grandi dans une province profonde d’Irlande, Gerry Boyle est un héros de folklore, le sel de la terre. Il est égoïste et peu honnête mais il garde la paix dans son coin du pays. Il n’aime pas ni noirs ni gais, ni l’Angleterre ni les grandes villes irlandaises. Il semble routinier et louche mais en fait il se trouve que Gerry est le plus ingénieux et honnête policier dans l’environ qui se cachait sous le masque d’un plouc qui toujours balbutie quelque chose en utilisant l’accent irlandais très fort qui complique la compréhension de ses paroles (McDonagh aime beaucoup les jeu de mots et les dialogues qui jouent avec la différence entre Dublin et la province et entre l’anglais et la gaélique d’Irlande) mais qui en même temps devient l’un des caractéristiques des personnages les plus importantes pour le réalisateur patriotique qui a réussi de créer un héros national, pas toujours honnête mais en tous cas très charmant. Gerry Boyle est peut-être un fils de pute, mais c’est notre fils de pute !